Une baie « muy tranquilo » !

Après tous ces glaciers, nous naviguons aujourd’hui dans la baie Yendegaia, jusqu’à la caleta Ferrari : il fait encore et toujours beau ! C’est une baie profonde, bien jolie et très tranquille.

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Quelques oiseaux dans la baie                    

Le mouillage muy tranquilo

Même les lions de mer sont « muy tranquilo » sur leur rocher !

 

Après avoir mouillé, nous allons faire une balade pour rencontrer les deux habitants de cette terre perdue ! José « le gaucho » (cow boy de Patagonie ») qui vit là depuis 13 ans et Anna Mi qui est là depuis 3 ans. Elle est arrivée en bateau avec Marcel et a trouvé le coin tellement sympa qu’elle y est restée … C’est vrai, c’est joli mais ce n’est pas très animé !!! Il y a aussi Marcel qui revient là chaque année avec son bateau : il y passe plusieurs mois par an : chasse, pêche, corvée de bois …

Les voilà qui reviennent après être partis chasser  la vache sauvage toute la journée : ils sont bredouilles. Géraud ne trouve pas ça très « virile » de chasser la vache sauvage et de revenir sans une pauvre petite vache qui ne doit pas être si sauvage que ça ! (P.S. pour Géraud ! Le lendemain de notre départ, ils sont repartis chasser. Ils ont ramené un veau dont la viande était excellente d’après Marcel que nous avons retrouvé à Ushuaia et ont tiré sur un taureau plusieurs fois sans réussir à le capturer … ça n’a donc pas l’air si facile la "chasse à la vache sauvage" !)

 

Nous discutons tous ensemble mi anglais, mi espagnol, nous prévoyons une balade à cheval pour le lendemain matin. Ils nous offrent des truites qu’ils ont pêchées hier dans le torrent (ils en ont eu 40, beaucoup trop pour eux trois) : encore des bonnes papillotes pour ce soir !

Et non ceux là, nous ne les avons pas pêchés, d’ailleurs, on ne pêche plus beaucoup en ce moment !

En se réveillant ce matin, nous voyons « un truc » qui brille sur la plage, on s’approche : c’est un « suicide collectif » de sardines, il y en a des milliers. Elles ont dû être chassées cette nuit par des gros poissons ou des phoques et un banc entier s’est échoué.

Marcel en ramasse un seau plein pour le BBQ de tout à l’heure après la balade à cheval !